Bac 2017 : l’aménagement des épreuves pour les candidat(e)s en situation de handicap

  Une jeune fille étudiant un livre dans une salle de classe

718 890 candidat(e)s participeront à la session 2017 du baccaulauréat. Parmi eux, plus de 40 967 sont en situation de handicap (+ 8 258 par rapport à 2016, soit 25 % de plus). Ils bénéficient de ce fait du droit à des aménagements d’épreuves, qui peuvent être de plusieurs ordres.

Les dispositifs mis en place

Pour permettre aux élèves handicapés de passer le bac dans de bonnes conditions, l’Éducation nationale leur donne ainsi droit à :

  • un temps d’épreuve majoré ;
  • une répartition des épreuves sur la session normale et la session de remplacement ;
  • pour les épreuves obligatoires de langue vivante à l’oral, une possibilité de dispense ;
  • une assistance humaine ou l’utilisation d’outils informatiques adaptés ;
  • pour les candidat(e)s malvoyant(e)s, une transcription des sujets en braille ou en gros caractères avec fort contraste ;
  • des épreuves orales obligatoires par visioconférence ou webconférence.

De plus, les candidat(e)s concerné(e)s peuvent demander la conservation pendant cinq ans des notes de leur choix obtenues à l’examen (quelle que soit leur valeur). Les autorités académiques ont par ailleurs la possibilité d’ouvrir des centres d’examen adaptés si certain(e)s élèves, accueilli(e)s dans des établissements hospitaliers pour des séjours de longue durée ou recevant des soins en liaison avec ces établissements, ne peuvent aller composer dans des centres ouverts dans les établissements scolaires.

Comment bénéficier d’un aménagement des épreuves ?

Pour bénéficier de ces mesures d’aménagement, les candidat(e)s doivent adresser une demande à l’un des médecins désignés à cet effet par la commission départementale des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH). Au vu de la situation particulière du candidat(e), le médecin rend un avis sur lequel s’appuie le rectorat pour décider des aménagements ou des adaptations d’épreuves. Néanmoins, l’avis du médecin ne préjuge pas de la décision du recteur.