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Les sports des Jeux Paralympiques Sotchi 2014 - Présentation du Ski alpin
09 February 2015Introduction
Les 11èmes Jeux Paralympiques d’hiver se dérouleront à Sotchi du 7 au 16 mars 2014. Durant 9 jours, près de 1 650 athlètes, venus de plus de 40 pays, s’affronteront dans 70 épreuves. Avant ce grand rendez-vous, découvrez sur www.fondshs.fr les 5 disciplines du programme paralympique.
NUMÉRO 1 : le Ski alpin
Les émotions et l’adrénaline ne manquent pas au ski alpin paralympique ! Les athlètes dévalent les pentes à des vitesses folles.
32 épreuves sont inscrites au programme des Jeux de Sotchi, pour autant de médailles d’or à décrocher, dont deux nouvelles concernent les snowboarders...
Historique
Le premier championnat pour skieurs handicapés a eu lieu en 1948 à Bad Gastein en Autriche, avec 17 concurrents. Depuis 1950, des épreuves ont lieu dans le monde entier. L’introduction du sit-ski (le fauteuil-ski) a permis aux personnes en fauteuil roulant (paraplégiques ou double amputation au-dessus des genoux) de faire du ski et concourir.
Les premiers Jeux Paralympiques d’hiver ont eu lieu en 1976 à Örnsköldsvik en Suède, avec deux disciplines de ski alpin, le slalom et le slalom géant.
La descente a été ajoutée au programme paralympique en 1984, à Innsbruck en Autriche, et le super-G (slalom super géant), en 1994 à Lillehammer en Norvège. Le sit-ski a été introduit en tant que sport de démonstration en 1984 aux Jeux Paralympiques d’Innsbruck et est devenu une épreuve officielle aux Jeux Paralympiques de 1998 à Nagano au Japon.
Les épreuves
Descente : chaque concurrent effectue une descente, le classement se fait en fonction inverse du temps de parcours. Les athlètes skient le long d’une piste longue et pentue, et doivent passer à travers un nombre relativement réduit de portes. Un athlète qui manque une porte est disqualifié. Le jury peut décider de faire courir deux descentes pour raisons de météo, sécurité ou autres, ou si la différence d’altitudes est insuffisante.
Super-G : une épreuve de vitesse où chaque concurrent effectue une descente. Le temps de parcours détermine le classement, comme pour les autres épreuves. La piste est en général plus courte que pour la descente, mais plus longue que celle du slalom géant et du slalom.
Super combiné : une compétition combinée qui résulte de deux épreuves, en général une descente ou un super-G, et une seule descente de slalom. Chaque athlète exécute deux descentes le même jour, sur des parcours différents. L’addition du temps de parcours des deux descentes détermine le temps total et le classement.
Slalom géant : chaque coureur exécute deux tentatives le même jour, sur des parcours différents. L’addition du temps de parcours des deux descentes détermine le temps total et le classement. C’est une épreuve technique, mais avec une piste plus longue et moins de portes que le slalom. Le nombre de portes est déterminé par la différence d’altitudes de la piste. Un athlète qui manque une porte est disqualifié.
Slalom : chaque athlète exécute deux descentes le même jour, sur des parcours différents. L’addition du temps de parcours des deux descentes détermine le temps total et le classement. C’est une épreuve technique, sur une piste plus courte que les autres mais avec un nombre élevé de portes à négocier. Un athlète qui manque une porte est disqualifié.
Snowboard cross : une épreuve qui fait son entrée au programme des Jeux Paralympiques. Chaque skieur réalise trois descentes, les deux meilleurs temps de chacun sont pris en compte pour déterminer le classement final. Un seul concurrent est en piste à la fois. Cette épreuve se dispute sur une piste construite spécialement, avec une diversité de passages tels que des virages relevés, des sauts ou encore des bosses.
Les catégories
Les athlètes (hommes et femmes) participant au ski alpin paralympique sont classés par catégories de handicaps assimilables et selon le matériel et les techniques utilisés.
Ces catégories sont au nombre de trois et se présentent de la manière suivante :
> Debout : classe 1 à 9. En classe 1, désignant le niveau de handicap le plus lourd, sont classés les coureurs amputés des deux jambes au-dessus du genou (et ayant des prothèses), atteints de paraplégie partielle, ou d'infirmité motrice cérébrale affectant les deux jambes et/ou affectant de manière significative l'équilibre. La classe 2 est celle des amputés d'une jambe (au-dessus du genou), ou handicap équivalent. Classe 3 : handicaps similaires à la classe 1 mais moins sévères. Classe 4 : handicap affectant une jambe (moins sévère qu'en catégorie 2). Les athlètes classés 1 à 4 utilisent deux bâtons de ski. Les classes 5 à 7 regroupent les coureurs amputés des deux bras ou ayant une incapacité totale à se servir de leurs mains. Les athlètes classés de 6 à 8 ont un handicap au niveau d'un seul bras ou d'une seule main, et utilisent par conséquent un bâton de ski dans leur main valide. La classe 9 regroupe divers handicaps moindres.
> Assis : classe 10 à 12. En classe 10, les coureurs souffrent de sérieux problèmes d'équilibre, et de force minimale dans le haut du corps. Les athlètes classés 11 et 12 ont des problèmes d'équilibre moins sévères.
> Déficients visuels : catégorie B1 à B3. La catégorie B1 désigne la cécité. Les athlètes dans ces catégories sont guidés par un skieur valide qui leur indiquent la piste à suivre à l’aide de signaux.
Le snowboard, quant à lui, est réservé aux athlètes handicapés des membres inférieurs et concourant debout.
Le matériel
Uniski (ski assis) : ensemble coque/châssis/amortisseurs montés sur un ski utilisé avec une paire de stabilo.
Stabilo (utilisation pour ski assis et ski debout) : canne anglaise montée sur un petit ski pour l’équilibre et le déclenchement des virages.
Chasuble : obligatoire pour distinguer le guide de l’athlète, lors des courses « déficients visuels ».
Émetteur / récepteur : système sonore permettant à l’athlète et à son guide de communiquer durant la descente et d’échanger des informations sur le déroulement de la course, les directions à suivre et le parcours.
FOCUS : Le Ski alpin handisport en France
Le ski alpin est la première discipline pour les personnes handicapées à se structurer dans les années 50. En compétition ou en loisir, c’est avant tout s’adonner au plaisir de la glisse et à la découverte des grands espaces. Pour les personnes handicapées pratiquant le ski alpin, confirmées ou débutantes, cette activité de pleine nature offre, une intégration complète et de véritables possibilités d’évolution.
En loisir, la demande est en forte augmentation, surtout en ski assis. Les clubs handisport proposent un large choix de journées et de stages grâce aux nombreuses stations qui se sont dotées d’infrastructures permettant d’accueillir dans les meilleures conditions les personnes se déplaçant en fauteuil roulant. De plus en plus d’écoles de ski disposent de moniteurs compétents et de matériel adapté. Le « passeport handisport », licence ponctuelle proposée par la plupart des structures, est la solution idéale pour découvrir la discipline.
En compétition, sur le plan national des épreuves de descente, slalom, slalom géant et super géant sont organisées chaque année dans le cadre de courses interrégionales, du circuit Coupe de France et du Championnat de France. Les skieurs handisport ont la possibilité de participer à des courses de la Fédération Française de Ski. Sur le plan international, il existe des circuits de Coupe d'Europe et de Coupe du Monde, un Championnat du Monde et bien sûr les Jeux Paralympiques.
Publics concernés :
- Paraplégiques, tétraplégiques et assimilés
- Amputés et assimilés
- Infirmes moteurs cérébraux (IMC) et assimilés
- Non-voyants et mal voyants
- Personnes atteintes d’un handicap physique entraînant une perte fonctionnelle