« Club inclusif », voici le nom du dispositif inédit de sensibilisation et d’accompagnement des clubs de sport lancé par le Comité Paralympique et Sportif Français (CPSF), en collaboration avec le Comité d’organisation des Jeux de Paris 2024 et les fédérations françaises Handisport (FFH) et Sport Adapté (FFSA). L’objectif du projet est simple : former 3 000 clubs sportifs à l’accueil des pratiquants en situation de handicap à l’horizon 2024.

Dans le cadre de l’héritage de Paris 2024

Soutenu par l’État à hauteur de 2,2 millions d’euros, Club inclusif est le fruit d’une expérimentation conduite avec la Ville de Paris et le Comité d’organisation Paris 2024, et s’inscrit dans l’héritage que doivent laisser les Jeux organisés dans la capitale. « Premier programme à 360° », le dispositif permettra aux dirigeants et encadrants des clubs d’être sensibilisés et accompagnés pour accueillir dans des conditions optimales des publics à besoins spécifiques.

Dans un contexte où 1 personne handicapée sur 2 ne pratique jamais d’activité sportive, ce projet doit pouvoir répondre à cet enjeu.

Un programme clé en main

Cette formation non certifiante est centrée sur la pratique, la rencontre et la proximité avec le public en situation de handicap, quel que soit le type de handicap.

Le programme se matérialise par :

• Le partage d’outils adaptés.
• Des sessions de formation et de partages d’expériences.
• Une mutualisation des ressources entre les clubs.
• La réflexion sur un projet associatif en lien avec l’accueil de personnes en situation de handicap.

Chaque projet, comprenant au maximum 12 clubs impliqués, nait d’un partenariat entre le CPSF et une collectivité territoriale engagée. Le CPSF et ses partenaires FFH et FFSA mettent en œuvre le programme et il revient ensuite aux collectivités territoriales de mobiliser les clubs de leur territoire.

Avec Club inclusif, les personnes en situation de handicap bénéficieront dont d’une offre sportive diversifiée et d’un cadre de pratique adapté et accessible. « C’est un levier essentiel pour l’épanouissement de chacun mais c’est aussi une question de santé », comme le souligne la ministre déléguée chargée des personnes handicapées, Geneviève Darrieussecq.