Depuis 2009, on célèbre la Journée mondiale de la sclérose en plaques le 30 mai. Organisée par la Fédération internationale de la Sclérose en plaques (MSIF), il s’agit d’une journée de sensibilisation, de solidarité et d’action collective en faveur des personnes touchées par la maladie.

La thématique du diagnostic est au centre de la Journée mondiale pour la période 2024-2025. La campagne a d’ailleurs pour nom : « Mon diagnostic de sclérose en plaques ». Elle a pour but de promouvoir le diagnostic précoce et précis pour toutes les personnes atteintes de sclérose en plaques (SEP) et met en évidence les obstacles nationaux et mondiaux à l’accès à un diagnostic.

L’importance du diagnostic précoce

Les organisateurs de l’évènement demandent par ailleurs une meilleure formation sur la SEP pour les professionnels de la santé, de nouvelles recherches et des progrès cliniques dans le diagnostic.

Un diagnostic précoce est essentiel afin d’offrir le plus tôt possible un traitement avec des thérapies permettant de minimiser les rechutes et réduire l’invalidité future. Le diagnostic permet également aux patients de mieux gérer leur maladie et d’améliorer leur qualité de vie.

Tout au long des mois de mai et de juin, de nombreux évènements et activités sont organisés en France et dans le monde entier. Pour afficher notre soutien aux personnes atteintes de SEP et à leurs proches, on sera encouragé à porter le 30 mai un ruban bleu.

2,8 millions de personnes concernées dans le monde

La SEP est une des maladies les plus courantes du système nerveux central (cerveau et moelle épinière). Il s’agit d’une maladie inflammatoire « démyélinisante ». Elle est causée par des dommages à la myéline, une matière grasse qui isole les nerfs. Dans le cas de la SEP, la perte de myéline affecte la façon dont les nerfs conduisent les impulsions électriques vers et depuis le cerveau.

Plus de 2,8 millions de personnes à travers le monde sont atteintes de SEP, dont plus de 100 000 en France où elle représente la 2ème cause nationale de handicap acquis chez l’adulte jeune. Les femmes sont 2 à 3 fois plus touchées par la SEP que les hommes.