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20 octobre 2016 : Journée mondiale de l’Ostéoporose
Une fracture ostéoporotique survient toutes les trois secondes dans le monde ! C’est donc pour nous sensibiliser sur la santé de nos os que la Journée mondiale de l’Ostéoporose est célébrée chaque année dans le monde entier le 20 octobre sous l’impulsion de la Fondation Internationale de l'Ostéoporose (IOF).
Investir dans son capital osseux
Sous le thème « Aimez vos os : protégez votre avenir », cette édition 2016 invite le grand public à prendre des mesures précoces pour protéger la santé de leurs os et de leurs muscles, mais également les autorités sanitaires et les médecins à protéger la santé osseuse de leurs patients.
« La perte osseuse progressive inhérente à l'ostéoporose peut être invisible et indolore, mais cette maladie "silencieuse" entraîne des fractures causant des douleurs, des handicaps et, finalement, une perte d'autonomie ou un décès prématuré. Nous encourageons donc les personnes souffrant d'ostéoporose à se protéger contre les fractures en adoptant un mode de vie favorisant la santé de leurs os, en plus d'un traitement médical approprié », affirme le professeur John Kanis, président de l'IOF.
Un risque accru à partir de 50 ans
À partir de l'âge de 50 ans, une femme sur trois et un homme sur cinq souffrira d'une fracture au cours du reste de sa vie. Chez les femmes, le risque de fracture de la hanche est supérieur au risque combiné de développer un cancer du sein, de l'ovaire et de l'utérus. Environ 50 % des gens ayant subi une fracture ostéoporotique en subiront une nouvelle, le risque de nouvelle fracture augmentant à chaque fois.
Malgré les avancées importantes dans le diagnostic, l'évaluation et les interventions pour réduire le risque de fracture, seule une minorité d'hommes et de femmes reçoivent réellement un traitement. On estime que seulement 10 % des femmes âgées souffrant de fractures de fragilité bénéficient d'un traitement contre l'ostéoporose. Dans l'Union Européenne en 2010, sur les 21,3 millions de personnes considérées comme présentant un risque de fractures ostéoporotiques, 12,3 millions n'ont pas été traitées.