La Journée mondiale du braille est célébrée tous les 4 janvier, jour de la naissance de son inventeur, Louis Braille, en 1809. Officiellement reconnu par l’Organisation des Nations Unies (ONU) en 2019, cet évènement annuel permet de célébrer ce système d’écriture tactile et de souligner son importance pour l’autonomie des personnes déficientes visuelles. De manière plus générale, c’est aussi l’occasion de parler du handicap visuel au grand public.

L’ONU déplore cette année que « les personnes qui vivent avec un handicap ont un accès moindre que quiconque aux soins de santé, à l’éducation, à l’emploi ou à la vie sociale ». Une situation qui empire en temps de crise, en particulier pour les personnes déficientes visuelles.

L’importance du braille dans la réalisation des droits fondamentaux des personnes aveugles

La pandémie de Covid-19 a par exemple mis en évidence la nécessité d'intensifier les efforts pour produire des contenus dans des formats accessibles à tous, notamment en braille, afin de garantir l'inclusion de tous et éviter l’isolement.

Apparu en 1829, le braille donne aux personnes aveugles et malvoyantes un accès aux mêmes livres et revues que ceux destinés à une lecture visuelle. Il est ainsi essentiel en termes d'accès à l'éducation, de liberté d'expression et d'opinion, ainsi que d'inclusion sociale.

Avec le système braille, chaque lettre, chaque chiffre et même chaque symbole musical, mathématique et scientifique est représenté au moyen d’une combinaison de 6 points en relief, disposés en 2 colonnes de 3 points, permettant une lecture rapide avec les doigts. Les différentes combinaisons débouchent sur la réalisation de 64 signes. Pour s’adapter à certaines disciplines scientifiques ou à l’informatiques, un braille de 8 points a également été imaginé pour transcrire de nouveaux symboles.

Les langues du monde entier ont recours aujourd’hui au système braille. On considère que plus de 6 millions de personnes aveugles l’utilisent dans le monde.