En 2001, l’Union Mondiale des Aveugles (UMA) créait la Journée mondiale du braille le 4 janvier, jour de la naissance de son inventeur, Louis Braille, en 1809. Officiellement reconnu par l’ONU en 2019, cet évènement annuel permet de célébrer ce système d’écriture tactile et de souligner son importance pour l’autonomie des personnes déficientes visuelles. De manière plus générale, c’est aussi l’occasion de parler du handicap visuel au grand public.

Apparu en 1829, le braille donne aux personnes aveugles et malvoyantes un accès aux mêmes livres et revues que ceux destinés à une lecture visuelle. Il est ainsi essentiel en termes d'accès à l'éducation, de liberté d'expression et d'opinion, ainsi que d'inclusion sociale.

Essentiel à l’autonomie et l’inclusion des personnes déficientes visuelles

L’ONU considère qu’il est « vital de produire des contenus dans des formats accessibles à tous », notamment en braille ou en format audio, pour poursuivre l’action pour plus d’accessibilité et d’autonomie pour les personnes déficientes visuelles. En France, moins de 8 % des livres sont disponibles en braille.

Avec le système braille, chaque lettre, chaque chiffre et même chaque symbole musical, mathématique et scientifique est représenté au moyen d’une combinaison de 6 points en relief, disposés en 2 colonnes de 3 points, permettant une lecture rapide avec les doigts. Les différentes combinaisons débouchent sur la réalisation de 64 signes. Pour s’adapter à certaines disciplines scientifiques ou à l’informatiques, un braille de 8 points a également été imaginé pour transcrire de nouveaux symboles.

Les langues du monde entier ont recours aujourd’hui au système braille. La Fédération des Aveugles de France considère que plus de 6 millions de personnes aveugles l’utilisent dans le monde. En France, elles ne seraient que 15 % à savoir le lire. Sa promotion et son enseignement sont donc indispensables.