9 février 2015 : Journée internationale de l’Epilepsie

9 février 2015 : Journée internationale de l’Epilepsie

Avec plus de 50 millions de personnes atteintes d’épilepsie dans le monde, 600 000 personnes en France, et de plus en plus de cas chaque année, l’épilepsie reste une maladie méconnue du grand public.

La Journée internationale de l’Epilepsie, qui a lieu le lundi 9 février, vise justement à sensibiliser le grand public sur la réalité de cette maladie, les traitements pour les patients, mais aussi les avancées médicales récentes.

Lutter contre les idées reçues

Pour les Français, l’épilepsie rime avec : cris, convulsions, bave, perte de connaissance... Pour autant, l'épilepsie ne se réduit pas à ces quelques symptômes. La plupart d'entre eux confondent l'épilepsie avec sa manifestation la plus spectaculaire : la crise, et seulement 20 % savent qu'elle traduit un dysfonctionnement neurologique. L'épilepsie est encore perçue comme l'une des dernières maladies honteuses. A la complexité de cette pathologie s'ajoutent des préjugés qui perturbent la vie des patients et de leurs familles. Ces patients font face à de nombreuses difficultés pour aller travailler, être scolarisé, être accepté socialement ou tout simplement oser sortir de chez soi. Une maladie synonyme d'angoisse pour les malades craignant la survenue d'une crise. N'importe quand. N'importe où. L'épilepsie est ainsi devenue une véritable maladie sociale qui tend à marginaliser ceux qui en sont victimes.

Malgré des traitements existants pour l’ensemble des malades, environ 200 000 patients (30%) se trouvent dans des situations extrêmement lourdes d’échec thérapeutique, ne trouvant pas de traitements efficaces. La thérapie par stimulation du nerf vague (SNV) peut apporter une réponse efficace pour ces cas précis.

L’épilepsie est une affection chronique du cerveau qui touche toutes les populations du monde. Elle se caractérise par des crises récurrentes se manifestant par de brefs épisodes de tremblements involontaires touchant une partie du corps (crises partielles) ou l’ensemble du corps (crises généralisées). Ces crises résultent de décharges électriques excessives dans un groupe de cellules cérébrales.