La 62ème Journée mondiale des Lépreux a lieu du 23 au 25 janvier 2015. C’est l’occasion de resituer humainement et géographiquement les catastrophes sanitaires dans des pays, souvent aussi, touchés par la pauvreté.

Une sous-détection inquiétante et révélatrice

Experts et hommes de terrain sont unanimes : contrairement aux attentes, la lèpre continue de se propager. Les quelque 200 000 nouveaux cas recensés annuellement ne reflètent pas la réalité : autant d’hommes, de femmes, d’enfants, vivant dans des zones isolées, instables, dépourvues d’infrastructures sanitaires, échapperaient chaque année au dépistage. En danger de développer des séquelles invalidantes et continuant, sans le savoir, à contaminer leur entourage.

2015-2018 : un plan décisif

Face à ce constat, et pour continuer à faire reculer la lèpre, tous les acteurs engagés, l’ILEP, Fédération des associations luttant contre la lèpre dans le monde (dont la Fondation Raoul Follereau est membre fondateur) et l’Organisation Mondiale de la Santé, ont défini et mis au point un plan d’action pour les trois années à venir, et visant trois grands objectifs :

• stopper la transmission ;
• prévenir les invalidités ;
• poursuivre la lutte contre l’exclusion, en favorisant la réinsertion sociale.

La lèpre n’existe plus en France. Mais elle touche encore un homme, une femme, un enfant, toutes les deux minutes dans le monde. Chacun d’entre eux a besoin de notre attention et de notre générosité pour être soigné à temps, avant que la lèpre ne lui inflige sa double peine, physique et sociale.

En savoir plus : site internet de la Fondation Raoul Follereau