2 avril 2016 : Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme

La Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme a été promulguée par l’Assemblée Générale des Nations Unies en 2007 et fixée chaque année à la date du 2 avril.

Pour l’édition 2016, l’Organisation des Nations Unies (ONU) a choisi comme thème : « L’autisme et le Programme de développement durable à l’horizon 2030 : intégration et neurodiversité ». En effet, l’autisme et les autres formes de handicap, en participant de l’expérience humaine, contribuent à notre diversité. C’est pourquoi l’ONU a tenu à faire une place centrale à la question du handicap dans son programme de développement.

En septembre 2015, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté l’ambitieux Programme 2030, comprenant 17 objectifs de développement durable  assortis de 169 cibles, qui promettent de ne faire aucun laissé-pour-compte. Tournée vers cet horizon 2030, la célébration cette année de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme sera l’occasion d’examiner les nouveaux objectifs de développement durable ainsi que leurs incidences sur l’amélioration des conditions de vie des personnes autistes.

En France, l’association Autisme-France regrette que, malgré l’immensité des besoins, la générosité des Français ne semble pas vraiment exister à l’égard de la cause de l’autisme. Le grand public ne sait pas ce que recouvre cette pathologie et s’en désintéresse en apparence. Ainsi, d’après une enquête d’opinion de l’institut OpinionWay, 85% des Français sous-estiment le nombre d’individus touchés par l’autisme…

De son côté, le gouvernement français a lancé à l’occasion de cette Journée mondiale un clip vidéo – « Elliot » - qui s’inscrit dans une campagne de sensibilisation pour changer le regard sur l'autisme en dépassant les préjugés et les idées reçues.


L’autisme, est partout dans le monde, un problème majeur de santé publique. Dans l’Hexagone, selon l’association de parents SOS Autisme, un nouveau-né sur 100 serait atteint de troubles du spectre de l'autisme (TSA) et 650 000 personnes, dont 250 000 enfants, seraient concernées…