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Maladies neuro-dégénératives : un nouveau Plan national… et des interrogations
Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, Geneviève Fioraso, secrétaire d’État chargée de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Laurence Rossignol, secrétaire d’Etat chargée de la Famille, des Personnes âgées et de l’Autonomie, ont lancé mardi 18 novembre le Plan national maladies neuro-dégénératives 2014-2019.
Pour la première fois, d’autres maladies neuro-dégénératives…
Après trois plans dédiés à la maladie d'Alzheimer depuis 2001, le nouveau projet englobe pour la première fois d'autres maladies neuro-dégénératives : la sclérose en plaques et la maladie de Parkinson. Ce dont se réjouissent de nombreuses associations.
Ces maladies neuro-dégénératives constituent un défi pour notre système de santé et la politique de recherche en France mais aussi à l’international. Dans l’Hexagone, 850 000 personnes sont touchées par la maladie d’Alzheimer, 150 000 par la maladie de Parkinson, et 85 000 par la sclérose en plaques. Ce plan concernerait donc plus d’1 million de malades !
Annoncé par le Président de la République, le plan, issu d’une large concertation avec les acteurs du secteur, comprend 3 grandes priorités :
- Améliorer le diagnostic et la prise en charge des malades
- Assurer la qualité de vie des malades et de leurs aidants
- Développer et coordonner la recherche
De nombreuses interrogations
Selon le Gouvernement, ce plan pluriannuel prend en compte les spécificités de chaque maladie et apporte des réponses concrètes aux besoins des patients et de leurs aidants. Cependant, de nombreuses voix s’élèvent pour critiquer un plan qui n’apporterait pas assez de garanties pour certains. Ainsi, l’association France Alzheimer ne cache pas « son scepticisme quant au périmètre de ce Plan, au budget qui lui est alloué, ainsi qu’à son application concrète sur le terrain ».
Pour cette association, le budget consacré au Plan « pose une équation impossible à résoudre : comment faire plus avec moins ? ». Elle critique également l’absence de calendrier, d'indicateurs de suivi et d'objectifs à court terme. Un Plan qui manquerait donc « de rigueur ».
Espérons que tout sera mis en œuvre pour rendre ce Plan efficace et porteur d’améliorations sur le terrain…
> Télécharger le Plan Maladies neuro-dégénératives 2014-2019