D'après une étude, 1 jeune sur 2 est victime d’acouphènes

Une jeune femme avec une expression de douleur sur le visage se couvre les oreilles

Les chiffres d’une récente étude, menée par l’association JNA en collaboration avec l’Institut Ipsos, montre que 1 jeune sur 2 souffre de bourdonnements ou de sifflements dans les oreilles suite à des expositions sonores élevées.

Face à ce constat alarmant, l’association JNA veut alerter sur un des phénomènes de notre génération lié aux pratiques musicales sans discernement et qui, dans quelques années, risque de se traduire par une « catastrophe sanitaire majeure si des mesures de prévention élémentaires ne sont pas mises en place rapidement ». L’association propose par exemple des messages de prévention diffusés aux jeunes ainsi que des contrôles auditifs effectués régulièrement au sein des Etablissements scolaires.

Développer l’éducation à la santé auditive pour tous

« Il serait également utile, voire indispensable, d’intensifier la prévention sur les lieux de loisirs, les festivals et les discothèques », rappelle Jean Stanko, Président de l’association JNA, qui indique par ailleurs que nous sommes dotés d’un capital auditif à la naissance et que celui-ci peut fortement diminuer sous l’effet des expositions sonores répétées. Les oreilles n’ont en effet aucune protection naturelle qui résiste à la pression acoustique des amplis.

Autre raison d’être vigilant, la même étude Ipsos indique que 1 jeune sur 3 écoute quotidiennement sa musique jusqu’à 2 à 3 heures par jour au casque et peut parfois aller jusqu’à 4 heures par jour pour certains. Or les dispositifs Mp3 écoutés au casque proposent bien souvent - sans tenir compte des recommandations sanitaires de base - 100 dB maximum, alors que les scientifiques préconisent un maximum de 85 dB pour être sûr de préserver son capital auditif en bon état.

Devant tous ces dangers, l’association JNA réclame donc le développement de bonnes pratiques visant au « plaisir auditif durable » afin que les oreilles des jeunes ne vieillissent trop prématurément.


En savoir plus : site internet de l’association JNA